Zagam Milek et Jean-Marc Demetz seront en dédicace ce samedi après-midi pour ! Viva les mots !
Zagam Milek et Jean-Marc Demetz seront en dédicace ce samedi après-midi pour ! Viva les mots !
Illustration de Fraco« Mes amis ! déclama Lawrence. Depuis trop longtemps, la Picardie a attendu son heure de gloire. Depuis trop longtemps, nous courbons l’échine sous le joug des Francs.
« Voilà mille six cents ans que ces barbares bafouent notre droit à l’indépendance et à la souveraineté sur nos ressources naturelles. La Picardie était l’une des régions les plus belles et les plus fertiles d’Europe, et que nous ont apporté nos envahisseurs ? La misère, les guerres et l’impôt qui tue. Durant leurs guerres stupides contre Albion ou la Germanie, notre région fut le champ de bataille de l’Europe entière. Et maintenant, ils cherchent à nationaliser nos champs de betteraves ! À nous déposséder de tout ce que nous avons ! »
L’insurrection générale de la Picardie m’a frappé comme un impératif littéraire et politique. Dans « Lawrence » comme dans notre réalité, ce ne sont pas les Picards qui rejettent le « système », mais la société qui les rejette dans ses marges. À une élite qui les méprise ou les ignore, ils opposent leur débrouillardise, leur sens de l’entraide et leur esprit d’indépendance. L’indépendance des Picards est leur respiration : j’ai voulu leur donner un grand bol d’air.
– Jean Saintot.
Jean Saintot a 29 ans. Lawrence de Picardie est son premier roman.
Les médias en parlent :
Une belle critique sur Babelio
Le Vase Communiquant du 24/04/2015
Le Démocrate de l’Aisne
252 pages · Format 12 x 20,5 cm · 13,50 € · ISBN 978-2-917621-31-8
Septembre 1870, le jeune Arthur Rimbaud est de passage à Douai. Qu’y a-t-il fait ? Qu’y a-t-il vu ?
Près d’un siècle et demi plus tard, Zagam Milek, libraire dans cette même ville, découvre un écrit caché du poète dans la maison où il vient d’emménager. Ce journal oublié, qui va le conduire dans le quartier de Paris où il a vécu plus de vingt ans, il aurait préféré ne jamais le trouver…
Passionné depuis toujours par les mystères, l’occultisme et les romans noirs, Zagam Milek se tourne vers le thriller ésotérique quand l’envie de se lancer dans l’écriture le surprend. Après La Loge des Âmes, il signe ici son deuxième roman.
Les médias en parlent :
Je ne regrette rien de ce que j’ai fait au micro de Rencontre en Nord.
Je ne regrette pas mes tête à tête avec Alain Decaux, Pierre Mauroy, Jean-Claude Casadesus, Francis Perrin, Frédéric Cuvillier, Marc-Philippe Daubresse, Annie Degroodt, Michel Quint, Frank Thilliez, Jean Stablinski, Mahjoub Ben Bella, Florence Cassez et les autres, tous les autres, comédiens, flics, sportifs de haut niveau, chirurgiens, chercheurs, chanteurs, chorégraphes, skippers, cuisiniers, grands reporters, chefs d’entreprise…
Toutes ces rencontres ont donné du sens à ma vie de petit Polonais, de fils de mineur, de petit-fils de cosaque.
J’ai eu deux vies à Radio France. Oui pour bien comprendre ce qui m’est arrivé, il faut savoir que j’ai eu deux vies. Celle de journaliste et animateur, ma première vie, sans l’ombre d’un nuage, ni même d’un reproche. Aux yeux de sa direction, le type parfait. Mais ensuite, il y a eu mon engagement social dans l’entreprise. Ma seconde vie.Julien Wzorek
Entretiens avec Roger Facon & Serge Ottaviani
Une terre n’existe que par les hommes qui l’habitent, la collection « Une vie en nord » vous propose de découvrir le destin de ces femmes et de ces hommes qui font la richesse de notre région. Tous ont le « Nord » en commun.
Les enfants de l’école Saint Joseph d’Esquelbecq ont créé un géant « Zeph, le chêne ». Ce géant est un chêne car Esquelbecq signifie en flamand « la rivière aux glands ». De plus, l’école est entourée de chênes. Lors des défilés, Zeph est accompagné par les enfants qui portent des masques d’animaux de la forêt.
Comme Esquelbecq est aussi un « Village du livre », Zeph porte des livres imaginés et illustrés par les enfants.
Cet ouvrage bilingue français/flamand a été imaginé par les élèves des classes de maternelles et CP de Mesdames Sylvie Delannoy et Sabine Deboudt, accompagnés par l’écrivain Timour MUHIDINE. Il est destiné à fournir un support aux enseignants ou aux parents qui souhaitent aborder la langue flamande avec les enfants.
Mee de helpe van de Akademie voor Nuuze Vlaemsche Taele
Avec l’aide de l’Institut de la Langue Régionale Flamande
Toi aussi viens t’initier au flamand de manière ludique et simple, en suivant Zeph le chêne dans ses aventures.
Au fil des mois, il rencontrera douze animaux dans la forêt…
Et les animaux adorent se cacher.
Cherche-les dans chaque forêt…
Rejoins-le vite ! Il n’attend que toi pour se mettre en chemin.Gy oek, komt Vlaemsch1 leeren op een simpele maniere al speelen, al Zef den eëkeboom volgen in ze toekomsten.
Maend achter maend, hen gaet twaelf beesten eegenkommen in ’t busch…
En de beesten hen geern nhulder te duuken. Zoekt ze in yder busch…
Komt maer zeere naer ! Hen beit maer achter joun om den weg te gruupen.
Les enfants de l’école Saint Joseph d’Esquelbecq ont créé un géant « Zeph, le chêne ». Ce géant est un chêne car Esquelbecq signifie en flamand « la rivière aux glands ». De plus, l’école est entourée de chênes. Lors des défilés, Zeph est accompagné par les enfants qui portent des masques d’animaux de la forêt. Comme Esquelbecq est aussi un « Village du livre », Zeph porte des livres imaginés et illustrés par les enfants.
Cet ouvrage bilingue français/flamand a été écrit par les élèves des classes de CE de Mademoiselle Marie WEILLAERT accompagnés par l’écrivain Timour MUHIDINE. Il est destiné à fournir un support aux enseignants ou aux parents qui souhaitent aborder la langue flamande avec les enfants.
Par la classe de CE1/CE2 de l’école Saint Joseph d’Esquelbecq / Opezet van de schoolejongens CE1/CE2 van de Sinte Jozefschoole Eekelsbeeke
On a volé le gland de Zeph… Le géant parti à la recherche de son talisman, croise le chemin de nombreux animaux bizarres qui aimeraient l’aider mais l’entraînent dans les recoins de la forêt, sur des pistes surprenantes. Il lui faudra beaucoup s’égarer avant de retrouver… le chemin de l’objet disparu. Mais qui était le voleur ?
Zefs eekel het estoolen ewist… Den reuze, voort egaen om zen toovermiddel te zoeken, kruust den weg van veele komyke beesten dien nhem zoun willen helpen maer ze trekken hen op in ael d’hoeksches van ’t busch op onverwachte weggen. Hen gaet nhem styf moeten verlieren voor… den weg van de wegbelende zaeke weere te vinden. Maer wien wos den dief ?
Les enfants de l’école Saint Joseph d’Esquelbecq ont créé un géant « Zeph, le chêne ». Ce géant est un chêne car Esquelbecq signifie en flamand « la rivière aux glands ». De plus, l’école est entourée de chênes. Lors des défilés, Zeph est accompagné par les enfants qui portent des masques d’animaux de la forêt. Comme Esquelbecq est aussi un « Village du livre », Zeph porte des livres imaginés et illustrés par les enfants.
Cet ouvrage bilingue français/flamand a été écrit par les élèves de la classe de CM de Mme Christine Van Agt accompagnés par l’écrivain Timour MUHIDINE. Il est destiné à fournir un support aux enseignants ou aux parents qui souhaitent aborder la langue flamande avec les enfants.
Par la classe de CM1/CM2 de l’école Saint Joseph d’Esquelbecq / Opezet van de schoolejongens van den CM1/CM2 van de Sinte Jozefs schoole te Eekelsbeeke
La ville de Blecques envisage de construire un lotissement à la lisière de la forêt. Chez les animaux qui ont appris la nouvelle, réunis autour de Zeph le chêne, la révolte gronde : pas question de laisser les hommes détruire leurs habitations, terrains de jeu, etc. Ils se liguent pour résister aux ouvriers qui débarquent un beau matin et décident de mener un combat féroce. Animés par la force des faibles, ils sont prêts à tout pour sauver leur nature !
Un roman écologique qui flirte avec le conte.’T stei van Bleeke beschikt huuzen te bouwen in den boord van ’t busch. De beesten die daervan hooren hen, hen nhulder vergaerd rond Zef, den eëken. ’T eegenweerde komt oover : geen kweestje van de menschen in ’t busch te laeten verpletteren. Ze vergaeren nhulder teegen de werkmenschen dien op een zeekeren nuchtend opkommen, en beschikken van een verschrikkelike gevecht te leëen. Mit de macht van de flaeuwen, ze zyn gereëd om alles te doen om nhuldere nateure te bewaeren.
Een ekologyke romang die styf naer is van een kindervertellingsche.
200 pages couleurs au format 28 x 21 cm · 30 € · ISBN 978-2-917621-22-6
Pendant l’été 1923, le jeune Alfred Manessier a 11 ans. Depuis 1919, la famille passe ses vacances d’été dans la station balnéaire du Crotoy, en Picardie. Blanche, sa mère, ose alors aborder Albert Matignon, peintre réputé de l’époque, qui venait lui aussi séjourner chaque année au Crotoy. Elle lui montre les aquarelles de son fils. Le peintre encourage le jeune garçon et renforce chez lui une passion naissante pour la peinture. Chaque été entre 1925 et 1930, Alfred Manessier réalise entre 60 et 70 pochades à l’huile en s’inspirant de la baie de Somme.
Ce livre propose une sélection d’environ quatre-vingts études peintes sur le motif durant cette période, organisée selon un parcours pictural établi par la fille du peintre et commenté par Sabine Cazenave, conservateur en chef du Musée de Picardie. Christine Manessier y évoque également l’enfance, l’adolescence de son père et son éveil à l’art à travers des chroniques richement illustrées de documents familiaux. Le peintre lui-même s’exprime sur cette période lors d’un entretien avec Gilles Plazy réalisé en 1986 pour France Culture.
Ouvrage introduit par Jacques Darras.
© Photo Jean-Luc Vigneux
Au début des années 1980, Clément, juge parisien ayant atteint un âge mûr, revient enquêter sur un crime non élucidé dans le petit village de Fleutes dans le Vimeu où il a passé son enfance. Victor Taigu avait été retrouvé embroché, l’année précédente, par une baïonnette allemande datant de la dernière guerre. L’enquête de la gendarmerie s’était vite heurtée à la loi du silence dont savent faire preuve les paysans picards et l’affaire avait été classée sans suite. Arrivant avec beaucoup d’habileté à ne pas se faire reconnaître des habitants du village, Clément parvient, sous prétexte d’opération de rénovation de l’habitat rural, à pénétrer au cœur de ce monde figé et à s’imprégner de ses règles, de son rythme et de ses rites. Au fil des rencontres et de la confiance qui s’installe, il parvient à dénouer un à un les fils de l’écheveau. Le juge remonte l’histoire du village jusqu’à sa propre enfance et les drames de la Seconde Guerre mondiale dont le crime de Taigu s’avérera être une des conséquences.
Né en Picardie, d’un père bourguignon et d’une mère picarde du Marquenterre, Jean Loisy est né à Abbeville au début des années 30. Dès le début du deuxième conflit mondial, ses parents entrent en résistance et doivent se réfugier dans la campagne picarde du Vimeu où l’auteur passe une partie de son enfance. Après une carrière nationale dans plusieurs grandes entreprises, Jean Loisy regagne la Picardie en 1996 et revient vers ses origines.
Un article dans Le Courrier Picard du 28 mai 2013 :
En 1379, incertain de son avenir, Abraham le Juif, alchimiste douaisien, demande à Joseph, son collègue et ami de remettre à Nicolas Flamel la copie de son livre, « Le Livre d’Abraham le Juif ». Cet ouvrage mystérieux comporte de nombreuses formules et notamment celle de l’immortalité.
En 2012, Zagam Milek, libraire en livres anciens, se voit proposer un lot d’ouvrages ésotériques dans l’un desquels il trouve glissé un extrait du journal intime daté de 1937 de François Jollivet-Castelot, alchimiste et Rose-Croix douaisien. En marchant sur les traces de Jollivet-Castelot et en décryptant son livre « Le Destin ou les Fils d’Hermès », Zagam Milek va redécouvrir le Douai de son enfance, explorer une église abandonnée et croiser la très secrète « Loge des Âmes » chargée de veiller sur « Le Livre d’Abraham Le Juif ».
Dorénavant lui-même porteur de secrets, Zagam Milek va devoir affronter le passé et commettre l’irréparable… pour le meilleur ou pour le pire ? Seul l’avenir le dira.
Zagam Milek est ingénieur et libraire à ses heures. Né à Douai, il est venu s’y réinstaller après vingt-cinq années d’exil à Paris. Passionné depuis l’adolescence par les mystères, l’occultisme et les romans noirs, il se tourne naturellement vers le thriller ésotérique quand il décide de se lancer dans l’écriture de son premier roman. Un roman qui a pour cadre sa ville natale.
Textes recueillis par Mathieu Maggi. Traductions de Jean-Marie François et Jean-Michel Ansard.
64 pages (broché) · format 240 x 210 mm · 8,50 € · ISBN 978-2-917621-20-2
Adrien Huguet est un écrivain et historien picard né à Saint-Valery-sur-Somme en 1869. Amoureux de sa ville et de sa région, il a laissé de nombreux textes et articles qui décrivent la vie valéricaine au début du xxe siècle. Mathieu Maggi a ressorti les chroniques qu’Adrien Huguet a fait paraître dans « Le Littoral de la Somme », journal local de Saint-Valery, entre 1920 et 1922. Il y rapportait, dans la langue des marins, donc en picard, les conversations que les anciens tenaient à ch’coin meinteu – qui existe toujours – pour y évoquer les préoccupations cocasses et truculentes de l’époque.
Ce petit livre, illustré de photographies anciennes, reproduit une sélection de textes en picard d’Adrien Huguet, accompagnés d’une traduction française, qui feront partager au lecteur la vie d’un petit port de pêche picard au début des années 1920.
Rawanne des Épis n’est pas un adolescent comme ceux de sa cité. Il aime la lecture, rêve de théâtre et n’a qu’une idée en tête : quitter son quartier et aller vivre ailleurs. Pour gagner un peu d’argent, il fait le « chouf » pour Hafez, le dealer qu’il considère comme son grand-frère et, face à l’incompréhension de ses parents, il se réfugie dans une cave de son immeuble pour dévorer les livres qu’il a empruntés à la bibliothèque du centre social. C’est dans ce sanctuaire qu’il est le témoin involontaire de l’enlèvement d’un enfant.
C’est dans le petit monde nébuleux de la cité que le Lieutenant Foulon va mener l’enquête. Il va découvrir que la vie apparemment tranquille du quartier et de ses résidents peut cacher une réalité plus obscure faite de culpabilité, de peur, de doutes et de haine. Va s’engager alors une terrible course contre la montre à travers Sin-le-Noble et Dechy. Tensions et machinations sont les principaux ingrédients de ce roman haletant à travers lequel l’auteure a souhaité rendre une réalité sociale parfois proche de la fiction policière.
Née à Calais en 1972, Dalila ZOUGGAR est originaire de Dunkerque où elle a été élevée par ses grands-parents commerçants. Elle apprécie la peinture flamande, les romans de Hugo, Dostoïevski, Sheridan Le Fanu, Dumas ainsi que le cinéma sud-
coréen et le théâtre shakespearien. Férue de psychologie analytique, elle explore sans cesse la profondeur de l’âme humaine. « Compte à rebours » est son premier roman.
Collection Crimes en Nord
Couverture : Les Épis
Photo © Serge Ottaviani