Archives de catégorie : Ouvrages

Franck Delautre & Claude Tillier : Amiens à l’heure bleue

« Amiens à l’heure bleue » 72 pages au format 24 x 21 cm  · 12,10 € ·  ISBN 978-2-917621-11-0
BON DE COMMANDE « Amiens à l’heure bleue »

L’heure bleue est un moment magique qui se situe entre chiens et loups : à la tombée du jour, le ciel devient bleu avant d’être noir. Le chien symbolise le jour puisque, tout comme lui, il sert à nous guider ; le loup, lui, représente l’obscurité qui menace et fascine à la fois. Ce livre vous fera découvrir Amiens pendant ce moment unique.

Franck Delautre est un photographe qui a passé des années à sillonner les rues d’Amiens en vélo. Dans ses nombreux sujets, les monuments ont toujours eu une place importante et Amiens à l’heure bleue en est le résultat. Il est l’auteur du Veilleur de nuits (textes de Philippe Lacoche, Éditions Martelle, 2009) et Entre chiens et chats (Éditions Airvey, 2011). Amiens à l’heure bleue est sa deuxième collaboration avec Engelaere Editions et Claude Tillier puisque Franck Delautre est l’auteur de la photographie de couverture du roman Le Tableau noir (2009).

Claude Tillier habite à Amiens où il est guide à la Maison de Jules Verne. Il a publié plusieurs nouvelles. Il est également l’auteur de deux essais : Jules Verne en 100 questions (Éditions Centre International Jules Verne, 2004), Jules Verne, le poète de la science(collectif, Éditions Timée, 2005), ainsi que deux romans : Le Blanc qui voyait noir (Éditions Noir Délire, 2003) et Le Tableau noir (collection Crimes en nord, Engelaere Editions, 2009).

Un article d’Alexandra Oury :

Lecture : Amiens à l’heure bleue de Claude Tillier et Franck Delautre

Annie Jacques : La vie balnéaire en baie de Somme

Le Crotoy au temps de Guerlain, Jules Verne, Colette et Toulouse-Lautrec

168 pages au format 24 x 21 cm  · 25 € ·  ISBN 978-2-917621-12-7

Couverture

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C’est sur les côtes de la Manche, du milieu du XIXe siècle jusqu’en 1914, que s’est développé le tourisme balnéaire en France. La baie de Somme et en particulier Le Crotoy, avec sa longue plage de sable exposée au sud, a été le témoin privilégié de cet engouement pour les bains de mer.
Le célèbre parfumeur de l’impératrice Eugénie, Pierre Guerlain, originaire d’Abbeville, fut l’un des premiers fondateurs de la station. À sa suite, de nombreuses personnalités littéraires ou artistiques ont fréquenté la cité. Jules Verne a vécu plusieurs années dans le village et y a rédigé romans et notes scientifiques. Paul Eudel, célèbre collectionneur et chroniqueur d’art parisien, a consacré un volume de souvenirs à sa ville natale. Colette, qui y a séjourné quatre années de suite, a laissé de nombreuses pages sur la baie, non seulement dans Les Vrilles de la vigne mais dans ses chroniques journalistiques et sa correspondance privée. Quant au peintre Toulouse-Lautrec, grand amateur de chasse, il fréquenta plusieurs fois la station pendant les dernières années de sa vie, laissant derrière lui un souvenir encore bien présent aujourd’hui.

Annie Jacques est historienne de l’architecture du XIXe siècle, elle a publié de nombreux textes sur cette période. Conservateur général du patrimoine, elle a été responsable pendant des années de la Bibliothèque et des Collections de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de
Paris, où elle a organisé de grandes expositions des dessins des architectes Grands Prix de Rome d’architecture.

Chronique d’Anne Martelle du 11 octobre 2013 sur France 3 dans Picardie Matin

Vendredi 11 octobre, Anne Martelle, libraire à Amiens, remonte le temps avec le livre « La vie Balnéaire en Baie de Somme » d’Annie Jacques (Ed Engelaere) : de quand date le tourisme balnéaire dans ce village de pêcheurs ? Quels grands noms ont fréquenté Le Crotoy ?

Roger Facon : Le saigneur des pierres

« Le saigneur des pierres » : 256 pages (broché)
format 120 x 180 mm
10,10 € · ISBN 978-2-917621-10-3

BON DE COMMANDE « Le Saigneur des pierres »

Article sur « Le Saigneur des pierres » sur le site Mythologica

Une critique du Saigneur des pierres est disponible sur le site de Science Fiction Magazine

Un autre article dans Les Lectures de l’Oncle Paul

Le saigneur des pierresDouai, cité médiévale, possède une ruelle de l’enfer… Romuald Féran, écrivain raté, subit d’étranges visions après avoir été heurté par une moto dans les rues de Lille. L’infirmière qui l’a soigné est retrouvée égorgée au pieds des 7 Bonnettes de Sailly-en-Ostrevent, près de Douai. D’autres meurtres sont commis. Ils sont perpétrés par Monstre, serviteur du Maître d’une société secrète qui s’affole devant un monde en plein changement à l’aube des années 80… Un incroyable voyage fantastique au cœur d’un Nord authentique et mystérieux…
Avec « Le saigneur des pierres », Roger Facon signe le premier polar régional fantastique de la collection « mystères en nord ». On ne saurait oublier que Dracula, avec l’aide des moines noirs de la ruelle de l’enfer, a séjourné à Douai, que des cercles occultes s’affrontent pour la domination du monde et que le Nord-Pas de Calais, vieille terre flamande, abrite certains des plus grands mystères de l’humanité.

 

Collection « mystères en nord »

Pierre Delannoy & Carl Uytterhaegen : Tiête ed bos / Tête de pioche

« Tiête ed bos » : 216 pages (broché) – format 180 x 140 mm – 13,20 € – ISBN 978-2-917621-06-6

© Carl Uytterhaegen

Ce petit livre bilingue, français/ chtimi, nous propose 9 histoires qui décrivent la vie dans le bassin minier du Nord-Pas d

e Calais dans les années 70 et 80. Écrits avec soin, profitant d’une orthographe soignée, ces textes nous parlent de personnages attachant, des jeunes comme Roland « Tiêt

e ed bos », ou « Ch’Pocheu » ou « Ch’Taijeu » ou « Ch’Mécano »…, mais aussi des anciens de la mine comme Julien qui se bat pour que son compagnon de fond, le cheval Bayard, profite lui aussi d’

une retraite bien méritée.
Cet ouvrage est illustré de 24 photographies originales du bassin minier du photographe flamand Carl Uytterhaegen qui, de 1975 à 2005, est venu tous les ans suivre l’évolution des lieux et personnes des corons d’Auchel, ce coin du Pas-de-Calais marqué par un siècle d’exploitation du charbon.
Les textes de Pierre Delannoy sont simples. Ils parlent de gens simples. Ils évitent le paternalisme et le larmoyant mais abordent l’exploitation des hommes par les hommes, sans velléité, sans haine, sans discours revanchard ou vengeur. Pierre Delannoy, toute sa vie, par son travail d’enseignant et de militant de l’éducation populaire, a cherché à adoucir le destin de ces jeunes, de ces vieux, marqués par leur origine. Par ce livre, écrit dans la langue de son pays, il a voulu témoigner de ce monde dur mais pas si triste et où l’humour, parfois involontaire, est souvent bien présent.

Préface d’Alain DAWSON, auteur du « Chtimi de poche » et traducteur d’Astérix en chti.
Avant-propos de Guy DUBOIS

ballon © Carl Uytterhaegen


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Sylvette MATHIEU : 1583, AULT, la ville engloutie

1583, AULT, la ville engloutieÀ la fin du XVIe siècle, à Ault, en Picardie, quatre femmes : Catherine, la bourgeoise, Marguerite, grande amoureuse qui a vécu à la cour des Valois, Agnès, la fanatique catholique, et Héloïse qui n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie, vivent les derniers moments de la ville basse au pied des falaises et du port où vient de rentrer le navire de Robert le Terre-Neuva après six mois de pêche à la morue.
En pleines guerres de religion, le duc de Guise, chef de la Ligue catholique, veut se servir des galeries souterraines d’Ault pour abriter un complot dont le but est l’assassinat d’Élisabeth Ire d’Angleterre la protestante. Joseph, Jésuite mathématicien, astronome et astrologue, lui est envoyé pour organiser la base. Les signes ont prévenu, l’homme du marché a prévenu, mais personne n’y a cru… L’ouragan est arrivé et il a anéanti tous les espoirs, comblé le port, englouti la ville basse et l’église Sainte-Marie, la falaise s’est écroulée sur les maisons des pêcheurs… Victor Hugo, lors d’un voyage sur la côte picarde en 1837, fut ému par le témoignage d’une vieille femme qui, dans sa jeunesse, avait vu le clocher de l’église Sainte-Marie dépassant des flots. Il a raconté ce drame dans une longue lettre à sa femme.

Sylvette Mathieu propose à travers ce texte palpitant de vivre les derniers moments de la ville basse d’Ault qui fut engloutie par la mer à la fin du XVIe siècle. Contrairement à la légende de la ville d’Ys, c’est un fait historique acquis tout comme l’existence d’un beffroi ecclésiastique ou la présence de muches (refuges souterrains) uniques en Picardie maritime. L’auteure nous emmène dans sa quête, sur le terrain auprès des habitants, de ce patrimoine oublié mais exceptionnel de la ville d’Ault.

Article avec interview de l’auteure sur Proxinews

“1583, AULT, la ville engloutie” : 12 x 20,5 cm, 264 pages, 12,20 €
ISBN 978-2-917621-07-3

Dominique LOBJOIS : Jeux traditionnels et populaires de Picardie et du Nord–Pas-de-Calais

Couverture JTPCet ouvrage richement illustré et totalement inédit est consacré aux jeux traditionnels et populaires de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. Certains sont encore bien présents aujourd’hui et connaissent même un regain d’intérêt particulièrement vivace comme pour le jeux de l’assiette en Picardie ou la boule plate dans la région de Lille-Roubaix-Tourcoing. Ce livre propose un panorama de ces jeux qu’ils soient avec animaux comme les combats de coq, la colombophilie ou le tir à l’oie, des jeux de lancer comme le jeu d’écu, le javelot, le billon…, des jeux de boules comme les boules plates, les quilles du Ponthieu et de Thiérache ou les différents jeux d’estaminets. Les jeux sont montrés dans leur environnement avec leur histoire, leurs règles et leur évolution.

Cet livre est le fruit d’un important travail de collectage de plusieurs décennies avec des reportages, des témoignages et des documents souvent inédits. Il donne les clefs indispensables à la compréhension et la préservation de ce patrimoine de la culture populaire des régions du Nord de la France.

208 pages au format 20 x 26 cm  – 24,40 € –  ISBN 978-2-917621-02-8

Michel MEURDESOIF : Ch’est toudis l’pus laid baudet…

« Ch’est toudis l’pus laid baudet… » : 128 pages – format 18 x 14 cm – 12,20 €

ISBN 978-2-917621-03-5

"Ch'est toudis l'pus laid baudet"Ch’est toudis l’pus laid baudet est un recueil de textes en picard parus dans le journal municipal de Monchecourt, près de Douai. Ces textes sont inspirés de personnages réels (ou mythiques) de ce village dont les habitants se désignent avec un humour féroce par l’appellation “baudets”. On pardonnera à l’auteur les nombreuses scènes de bistrot (lui-même est abstème), les propos misogynes (il est plutôt féministe) et les sujets graveleux et scabreux.
Chaque texte est accompagné d’une transposition en langue soutenue qui n’est en aucun cas une traduction. Des illustrations de Mako viennent ponctuer ces textes que l’éditeur a choisi de regrouper par thèmes. Un glossaire “roues de secours” en fin de livre permet de s’y retrouver quand la compréhension n’est pas immédiate.

Illustration de Mako

Illustration de Mako

 

Michèle DESCATOIRE « Sur l’autre rive de la Scarpe »

« Sur l’autre rive de la Scarpe » : 200 pages – format 12 x 20,5 cm – 8,00 € – ISBN 978-2-917621-01-1

Elle vit presqu’heureuse MaSur l'autre rive de la Scarpeïté, sur cette rive de la Scarpe, malgré les rêves prémonitoires qui hantent ses nuits, malgré l’époque troublée des années 40. La guerre qui vit ses derniers jours va pourtant changer le cours de sa vie de petite fille. Tout bascule après la mort brutale de ses grands-parents lors d’une incroyable méprise le jour de la Libération. Liés par une profonde affection avec son frère Olivier, ils vont se soutenir pour traverser cette enfance volée.
Un mari et trois enfants plus tard à l’âge de la maturité, Maïté va devoir choisir à la croisée des chemins. Et si le salut était sur l’autre rive ?

Michèle Descatoire est née à Somain, dans le Nord. Elle a passé son enfance à Rieulay, terre de mines et de terrils où elle vit encore aujourd’hui. Elle a publié en 1998 son premier recueil de poésies, écrites en « chti », « A pieds décaux » (A pieds nus). Elle y exprimait une grande tendresse et une certaine désillusion sur la vie, sur elle, sur l’intimité. «Sur l’autre rive de la Scarpe», texte en partie autobiographique, est son premier roman.


Couverture :
Paul Leroy : « Dans les branches d’un grand pin »
Musée de la Chartreuse – Douai
N° 984.7
   

 

Alain MARC : « Toute une vie » – Nouvelles et autres textes

Toute une vie« Toute une vie », ce sont neuf histoires comme les neuf lunes qui séparent la conception d’un enfant de sa naissance, neuf histoires qui ne font qu’une aventure. « Avant ma naissance, j’étais où ? », et un mort, à quoi ça sert ? C’est quand-même rigolo de naître avec des poux ! De se demander qui regarde qui dans une cafétéria sale. Ces élégantes nouvelles qui forment un tout nous entraînent à la rencontre de plusieurs personnages, qui peut-être ne sont qu’un ?
Alain Marc nous propose ici une ronde comico-tragique qui toujours recommencera mais jamais de la même manière et sans que l’on sache vraiment qui mène quoi. Cerise sur le gâteau, le décor d’Alain Marc c’est toute une vie en… Picardie : Beauvais, Abbeville, Amiens. Et ici, ce n’est pas la Picardie du touriste mais celle des picards qui pensent « concret »… A quoi ça sert tout ça ? Hein ?

Alain Marc est né en 1959 à Voisinlieu, un quartier populaire de cette ville riche, rayonnante et un peu proche de Paris qu’est Beauvais. Il a décidé il y a 10 ans de consacrer sa vie à la littérature. Il est l’auteur d’Écrire le cri, de Regards hallucinés, de la Poitrine étranglée et d’En regard, Sur Bertrand Créac’h. Explorateur infatigable, parfois intransigeant, il puise dans sa réalité picarde une force qu’il exprime de manière extraordinaire lors de ses apparitions publiques.


“Toute une vie” : 92 pages – Format 13 x 19 cm – 10,20 € – ISBN : 978-2-917621-00-4

Pierre GARNIER : « Ech catieu d’Pinkigni »

BON DE COMMANDE « Ech catieu d’Pinkigni »

CouvertureÀ l’heure de retourner à l’année zéro. Au moment où c’est le merlon qui triomphe dans son éclatante blancheur. Le merlon nous porte, les pierres nous envahissent notre mémoire. Elles ne balisent plus les chemins de l’avenir, elles n’abritent plus notre chair, elles ne la protègent plus, elles nous la rappellent. Le poète passe mais le château de Picquigny est toujours là. Le picard est toujours là, un picard de plus en plus blanc, de plus en plus éclatant. Le picard serait-il devenu gothique flamboyant dans l’attente d’une « renaissance » promise ? « Ech catieu d’Pinkigni » est en vérité un texte en trois, trois versions différentes du même texte. Une version principale, la dernière mouture, dans un picard voulu très stable, à même le sol mais dégagé de ce qui peut le dissimuler, et deux autres “catieu”, l’un brut, en l’état, et l’autre extrêmement raffiné dans sa langue, dans le choix des mots et de la graphie.
Si nous devions utiliser une image, nous choisirions celle d’un cidre première pression et d’une eau de vie particulièrement forte. L’éditeur n’a pas voulu imposer un choix basé sur des critères plus proches de ceux du merlon que de l’enfant qui se souvient. La question qui est ici clairement et volontairement posée est celle de la (re)construction d’une langue. Pierre Garnier écrit en picard sans être un poète picardisant. Le picard fait partie de ces matériaux qui l’ont construit, comme le château de Picquigny et la tarte à pron.ne (tarte aux prunes) ed Man Weiss. Nous parrions qu’il y a place pour des auteurs non-picardisants mais qui écriront dans un picard qu’ils constuiront eux même. Là encore, Pierre Garnier est certainement le premier (Ozieu date de 1967) à être entré de plein pied dans cette modernité.

Ech Catieu d’Pinkigni : 112 pages, format 105 x 180 mm, 10,20 €, ISBN 2-913934-05-6

Ch’bistècq suit ed Quate Poèn.mes

Ch'bistecq79 pages · 6,10 € · Illustrations de Jean-Noël Potte

Les Quate po.ènmes datent de 1977 : Georges Bataille y parle pour la première fois en picard, et si ce n’est pas vraiment Bataille, alors au moins son fantôme ! C’est très dérangeant, de lire Bataille en picard, ou même traduit du picard, c’est une expérience plutôt troublante… Ces poèmes sont évidemment violemment érotiques. Ch’Bistècq (Le Bifteck) parut en 1989, dans le dernier numéro de L’lnvention de la Picardie, revue légendaire, creuset de la conscience picarde contemporaine. S’il s’agit là d’un texte pornographique, il nous jette tout de suite bien au delà de la pure et simple pornographie: ce qu’il exprime, presque insoutenablement, c’est une cruelle expérience existentielle (la solitude, l’incommunicabilité) et une haute, une vertigineuse aventure spirituelle, au bord de l’abîme. On ne sort pas indemne de la lecture de ces pages terrifiantes.

Ivar Ch’Vavar est né à Berck en 1951 et vit à Amiens. Depuis les années 1970, il a animé d’innombrables publications clandestines et fondé en 1985 L’invention de la Picardie. Inlassable défenseur de la langue picarde, auteur (sous plus de cent hétéronymes) d’une oeuvre protéiforme.