« Compte à rebours » : livre format 12 x 18 cm · 288 pages · 10,50 € · ISBN 978-2-917621-23-3
Rawanne des Épis n’est pas un adolescent comme ceux de sa cité. Il aime la lecture, rêve de théâtre et n’a qu’une idée en tête : quitter son quartier et aller vivre ailleurs. Pour gagner un peu d’argent, il fait le « chouf » pour Hafez, le dealer qu’il considère comme son grand-frère et, face à l’incompréhension de ses parents, il se réfugie dans une cave de son immeuble pour dévorer les livres qu’il a empruntés à la bibliothèque du centre social. C’est dans ce sanctuaire qu’il est le témoin involontaire de l’enlèvement d’un enfant.
C’est dans le petit monde nébuleux de la cité que le Lieutenant Foulon va mener l’enquête. Il va découvrir que la vie apparemment tranquille du quartier et de ses résidents peut cacher une réalité plus obscure faite de culpabilité, de peur, de doutes et de haine. Va s’engager alors une terrible course contre la montre à travers Sin-le-Noble et Dechy. Tensions et machinations sont les principaux ingrédients de ce roman haletant à travers lequel l’auteure a souhaité rendre une réalité sociale parfois proche de la fiction policière.
Née à Calais en 1972, Dalila ZOUGGAR est originaire de Dunkerque où elle a été élevée par ses grands-parents commerçants. Elle apprécie la peinture flamande, les romans de Hugo, Dostoïevski, Sheridan Le Fanu, Dumas ainsi que le cinéma sud-
coréen et le théâtre shakespearien. Férue de psychologie analytique, elle explore sans cesse la profondeur de l’âme humaine. « Compte à rebours » est son premier roman.
240 pages · format 12 x 20,5 cm · 12,50 € · ISBN 978-2-917621-21-9
Tome II – L’AIR – 1588 LA TERREUR DES SEIZE
Cinq ans après l’engloutissement de son port et de sa ville basse, Ault se relève lentement mais les choses ne sont plus comme avant…
Catherine, la bourgeoise, en Picarde avisée, et aussi en femme d’affaire, investit à Paris où son fils est avocat. Elle, Agnès et Marguerite se retrouvent dans la capitale en 1588, au pire moment des guerres de religion, pendant la dictature des fanatiques catholiques du duc de Guise dans les seize quartiers de Paris. Héloise reste à Ault où elle participe à la reconstruction du port, mais sa vie avec François le broutier n’est pas celle qu’elle espérait. À Paris, un homme qui avait sévi à Ault va resurgir et amener Agnès sur le point d’être brûlée vive en place de Grève. Marguerite va vivre une folle passion, mais son passé d’ancienne dame de compagnie de la reine Margot va la rattraper. Des signes préviendront Joseph le Jésuite du danger qui menace son amour de toujours. L’inscription de Marguerite sur la liste noire des Seize va l’obliger à regagner la Picardie où ses amies se sont déjà prudemment réfugiées.
Suite au succès de 1583 Ault, la ville engloutie, Sylvette continue d’explorer cette époque troublée de la fin du XVIe siècle. Après le cataclysme qui s’est abattu sur le port d’Ault, elle s’est intéressée aux premières barricades de Paris, à son air pollué, à l’intolérance et au fanatisme qui y régnaient en 1588 pour y emmener ses héroïnes. À travers ce roman historique qui mêle l’aventure, l’amour et une réelle passion pour l’histoire, Sylvette Mathieu se révèle comme l’auteure d’une véritable saga féministe qui ravira ses lecteurs et lectrices.
666 nombre de la Fin des temps… Le soleil s’obscurcira, nous dit-on, une pluie de soufre et de sang s’abattra sur les villes et les campagnes ! D’ici là, les lecteurs de 666 auront le temps de se préparer à leur survie.
Collection ô combien salutaire, 666 donne la parole à un illustre et très discret contemporain de Rubens, l’Anonyme d’Anvers, immortel lié à la Rose-Croix. Héritier de l’alchimiste Nicolas Flamel, on le croise souvent sans le savoir et son rôle n’est pas négligeable dans un monde rongé par le mal lié à l’argent. C’est peut-être grâce à lui que tout n’a pas encore pris fin.
« Entretiens avec un très vieux vampire » de Roger Facon
96 pages (broché) · format 110 x 170 mm · 6 € · ISBN 978-2-917621-17-2
Humour et mystère garantis dès les premières pages d’Entretiens avec un très vieux vampire grâce aux pérégrinations du Chevalier Le Clément de Buirette, vieux vampire roublard, ravi de rendre service à L’Anonyme d’Anvers. Même fatigué d’avoir traversé les siècles, notre chevalier ne manquerait pour rien au monde l’assemblée annuelle de la Confrérie des saigneurs de la nuit dont il est l’un des plus solides piliers. Quitte à devoir faire mentir la prophétie maya et se lancer à la recherche de l’Évangile de Sang, un film muet projeté à une poignée de verriers, en 1910, à l’Idéal cinéma, le plus vieux cinéma ouvrier du monde, situé à Aniche.
Auteur d’une trentaine de romans noirs, romans fantastiques et essais sur l’occultisme, Roger Facon fait ici la jonction entre son travail d’écrivain et son mandat d’Adjoint à la culture à Aniche pour son plus grand plaisir et celui de ses lecteurs.
84 pages (broché) · format 110 x 170 mm · 6 € · ISBN 978-2-917621-18-9
Diable ! Quel est ce corps qui frappe aux portes de l’écluse du Petit-Bail ? Pourquoi ces étranges disparitions ? Raoul sait-il des choses que les autres ignorent ? Et d’abord, d’où vient-il ?
Une tranche de vie au sein d’un des plus vieux quartiers de Douai, faite de brouillard et de mystère. Les quais de la Scarpe font se rencontrer l’histoire, le romanesque et le rêve !
144 pages (broché) · format 110 x 170 mm · 7 € · ISBN 978-2-917621-19-6
La bande-annonce des « Œufs de Lewarde » :
Les Œufs de Lewarde est avant tout une fresque jubilatoire sur la fin du monde dans laquelle l’histoire et la fiction se confondent avec une étonnante crédibilité.
Sauver l’humanité, vous en conviendrez, n’est pas à la portée de n’importe quel olibrius. Un seul homme a essayé et c’est son récit. Un personnage singulier, l’Anversois, dont l’aventure défie le temps ! Et Dieu qu’il lui en a fallu des recherches et des voyages pour mener son combat contre l’apocalypse. Une quête terrible dont le chemin lui a fait rencontrer de fameux hommes.
Il a vu Léonardo Da Vinci disséquer des cadavres humains, il a rencontré Michel de Nostredame soignant la peste en Arles, il a appris que Jules Verne avait consulté les verriers d’Aniche au sujet des dimensions des hublots du Nautilus, il a suivi Émile Zola sur les carreaux de mine, il a vécu la création du premier syndicat de mineurs par Émile Basly.
Bien des questions… Quels secrets, quels liens entre ces célébrités ? Et surtout : que couvait le Centre Historique Minier de Lewarde ? Tout est dans « les œufs de Lewarde ».
À 50 ans, Jean-Marc Demetz s’est jeté dans l’écriture de romans noirs et de nouvelles. Il s’est lancé dans le roman policier qui se situe dans une réalité sociale précise et porteur d’un discours critique. Il s’inscrit également dans une vision noire du monde qui est, pour lui, toujours nimbée d’une lueur d’espoir. S’inspirant de ses passions, voyages et rencontres pour créer les personnages et les décors de ses romans, il rend compte de la réalité sociétale : crime organisé et terreau mafieux, société clanique, anomie sociale, corruption politique et policière. Pour chacun des thèmes abordés, il mène une enquête fouillée pour en retranscrire les détails qui jetteront le lecteur dans l’intrigue avec le plus grand réalisme.
En stock au Furet d’Arras et à la librairie chapitre.com Arras
Né dans les rues de Chicago dans les années 80, le slam est le fruit de la volonté de démocratiser et populariser la poésie. Débarquant en France dans les bistrots parisiens, il fait le pont entre sa version « street » dite « slam sauvage » et le slam plutôt « hype » d’un Grand corps malade ou encore Abd al Malik, mais sans jamais renier ses convictions et sa verve, car le slam a toujours quelque chose à dire.
Et ces choses à dire, sur le Nord, en langue ch’ti/picard ou en français s’expriment par la plume de Serial Crieur, métis né à Roubaix. Au travers de ses textes souvent humoristiques, parfois sensibles, il parle du Nord, son Nord, Roubaix, la Belgique voisine, une région qui a souffert, une région qu’il a quitté, pour y revenir… en poésie.
Revenir en poésie pour rendre hommage à sa convivialité, sa solidarité populaire, son ardeur au travail… son âme… «Transmettant la flamme à de nouvelles recrues. Afin de créer des cercles de poètes dix par rues ! ».
Que ce flambeau culturel soit cédé à la nouvelle génération, qu’elle se l’approprie, qu’elle le rende contemporain, et que sur la scène culturelle on accueille de nouveaux artistes régionaux, notamment par ce « gimmick » d’introduction des nouveaux participants, typique des scènes slam : « Et maintenant voici notre prochain(e) slameur/euse… »
« Et à s’t’heure ch’est eul Serial Crieur »
Un CD 5 titres offert dans le livre, à découvrir ici !
J’t’arconnos ti
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Atelier slam
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« Les Athées ou J’ai min garde-boue qui clique » : format : 11 x 19 cm · 96 pages · 10 € · ISBN 978-2-917621-16-5
Les Athées
Au printemps 1972, une lycéenne est retrouvée assassinée, sur un terrain vague : c’est le (trop) fameux crime de Bruay-en-Artois. En arrière-plan de cette tragédie, des mineurs abattent du charbon, une fille d’ouvrier poursuit ses études, des maoïstes machinent un sanglant Tribunal Populaire. Et Maxence Débauchin, lui, avec « sin garde-boue qui clique », il pédale sur son vélo. De corons en ducasses, d’églises en estaminets, il cherche à comprendre le sens de la Comédie Humaine qui se joue sous le ciel du Nord.
Les Athées ou J’ai min garde-boue qui clique est une pièce de théâtre pour rire et pour pleurer, un parcours farcesque et mystique, en Flandres et en Artois. L’univers de Brel tutoie, en français et en picard, celui de Bernanos.
Guy Fontaine, créateur de la Résidence pour Écrivains Européens Villa Marguerite Yourcenar, est agrégé de Lettres Modernes, professeur de Lettres et Cultures d’Europe et Président du Réseau Universitaire « Les lettres européennes ». Né à Bruay-en-Artois (devenu Bruay-La Buissière en 1987), il y a passé une enfance bercée par le picard, les ducasses et les kermesses. Lycéen à Bruay au début des années 1970, il a été profondément marqué par l’assassinat de la jeune Brigitte Dewèvre, fille de mineur de seize ans, et les remous politico-judiciaires autour de ce qui est devenu « L’affaire de Bruay ».
Textes et chansons qui racontent Noël ou en parlent et le chantent.
L’ensemble RE-naissance est composé d’amateurs « éclairés »… 10 ans de recherches et de tâtonnements testés chaque année au Noël en chti de Wazemmes. Une recherche de sensibilité, de couleurs, de vérité.
S’il n’existe pas de Noël traditionnel picard, Pierre Delannoy a tenté d’adapter des « airs connus » en picard. « Douce nuit » a été traduit en 120 langues, pourquoi pas en Chti !
L’heure bleue est un moment magique qui se situe entre chiens et loups : à la tombée du jour, le ciel devient bleu avant d’être noir. Le chien symbolise le jour puisque, tout comme lui, il sert à nous guider ; le loup, lui, représente l’obscurité qui menace et fascine à la fois. Ce livre vous fera découvrir Amiens pendant ce moment unique.
Franck Delautre est un photographe qui a passé des années à sillonner les rues d’Amiens en vélo. Dans ses nombreux sujets, les monuments ont toujours eu une place importante et Amiens à l’heure bleue en est le résultat. Il est l’auteur du Veilleur de nuits (textes de Philippe Lacoche, Éditions Martelle, 2009) et Entre chiens et chats (Éditions Airvey, 2011). Amiens à l’heure bleue est sa deuxième collaboration avec Engelaere Editions et Claude Tillier puisque Franck Delautre est l’auteur de la photographie de couverture du roman Le Tableau noir (2009).
Claude Tillier habite à Amiens où il est guide à la Maison de Jules Verne. Il a publié plusieurs nouvelles. Il est également l’auteur de deux essais : Jules Verne en 100 questions (Éditions Centre International Jules Verne, 2004), Jules Verne, le poète de la science(collectif, Éditions Timée, 2005), ainsi que deux romans : Le Blanc qui voyait noir (Éditions Noir Délire, 2003) et Le Tableau noir (collection Crimes en nord, Engelaere Editions, 2009).
Le Crotoy au temps de Guerlain, Jules Verne, Colette et Toulouse-Lautrec
168 pages au format 24 x 21 cm · 25 € · ISBN 978-2-917621-12-7
marque-page
C’est sur les côtes de la Manche, du milieu du XIXe siècle jusqu’en 1914, que s’est développé le tourisme balnéaire en France. La baie de Somme et en particulier Le Crotoy, avec sa longue plage de sable exposée au sud, a été le témoin privilégié de cet engouement pour les bains de mer.
Le célèbre parfumeur de l’impératrice Eugénie, Pierre Guerlain, originaire d’Abbeville, fut l’un des premiers fondateurs de la station. À sa suite, de nombreuses personnalités littéraires ou artistiques ont fréquenté la cité. Jules Verne a vécu plusieurs années dans le village et y a rédigé romans et notes scientifiques. Paul Eudel, célèbre collectionneur et chroniqueur d’art parisien, a consacré un volume de souvenirs à sa ville natale. Colette, qui y a séjourné quatre années de suite, a laissé de nombreuses pages sur la baie, non seulement dans Les Vrilles de la vigne mais dans ses chroniques journalistiques et sa correspondance privée. Quant au peintre Toulouse-Lautrec, grand amateur de chasse, il fréquenta plusieurs fois la station pendant les dernières années de sa vie, laissant derrière lui un souvenir encore bien présent aujourd’hui.
Annie Jacques est historienne de l’architecture du XIXe siècle, elle a publié de nombreux textes sur cette période. Conservateur général du patrimoine, elle a été responsable pendant des années de la Bibliothèque et des Collections de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de
Paris, où elle a organisé de grandes expositions des dessins des architectes Grands Prix de Rome d’architecture.
Vendredi 11 octobre, Anne Martelle, libraire à Amiens, remonte le temps avec le livre « La vie Balnéaire en Baie de Somme » d’Annie Jacques (Ed Engelaere) : de quand date le tourisme balnéaire dans ce village de pêcheurs ? Quels grands noms ont fréquenté Le Crotoy ?
Douai, cité médiévale, possède une ruelle de l’enfer… Romuald Féran, écrivain raté, subit d’étranges visions après avoir été heurté par une moto dans les rues de Lille. L’infirmière qui l’a soigné est retrouvée égorgée au pieds des 7 Bonnettes de Sailly-en-Ostrevent, près de Douai. D’autres meurtres sont commis. Ils sont perpétrés par Monstre, serviteur du Maître d’une société secrète qui s’affole devant un monde en plein changement à l’aube des années 80… Un incroyable voyage fantastique au cœur d’un Nord authentique et mystérieux…
Avec « Le saigneur des pierres », Roger Facon signe le premier polar régional fantastique de la collection « mystères en nord ». On ne saurait oublier que Dracula, avec l’aide des moines noirs de la ruelle de l’enfer, a séjourné à Douai, que des cercles occultes s’affrontent pour la domination du monde et que le Nord-Pas de Calais, vieille terre flamande, abrite certains des plus grands mystères de l’humanité.
« Tiête ed bos » : 216 pages (broché) – format 180 x 140 mm – 13,20 € – ISBN 978-2-917621-06-6
Ce petit livre bilingue, français/ chtimi, nous propose 9 histoires qui décrivent la vie dans le bassin minier du Nord-Pas d
e Calais dans les années 70 et 80. Écrits avec soin, profitant d’une orthographe soignée, ces textes nous parlent de personnages attachant, des jeunes comme Roland « Tiêt
e ed bos », ou « Ch’Pocheu » ou « Ch’Taijeu » ou « Ch’Mécano »…, mais aussi des anciens de la mine comme Julien qui se bat pour que son compagnon de fond, le cheval Bayard, profite lui aussi d’
une retraite bien méritée.
Cet ouvrage est illustré de 24 photographies originales du bassin minier du photographe flamand Carl Uytterhaegen qui, de 1975 à 2005, est venu tous les ans suivre l’évolution des lieux et personnes des corons d’Auchel, ce coin du Pas-de-Calais marqué par un siècle d’exploitation du charbon.
Les textes de Pierre Delannoy sont simples. Ils parlent de gens simples. Ils évitent le paternalisme et le larmoyant mais abordent l’exploitation des hommes par les hommes, sans velléité, sans haine, sans discours revanchard ou vengeur. Pierre Delannoy, toute sa vie, par son travail d’enseignant et de militant de l’éducation populaire, a cherché à adoucir le destin de ces jeunes, de ces vieux, marqués par leur origine. Par ce livre, écrit dans la langue de son pays, il a voulu témoigner de ce monde dur mais pas si triste et où l’humour, parfois involontaire, est souvent bien présent.
Préface d’Alain DAWSON, auteur du « Chtimi de poche » et traducteur d’Astérix en chti.
Avant-propos de Guy DUBOIS
À la fin du XVIe siècle, à Ault, en Picardie, quatre femmes : Catherine, la bourgeoise, Marguerite, grande amoureuse qui a vécu à la cour des Valois, Agnès, la fanatique catholique, et Héloïse qui n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie, vivent les derniers moments de la ville basse au pied des falaises et du port où vient de rentrer le navire de Robert le Terre-Neuva après six mois de pêche à la morue.
En pleines guerres de religion, le duc de Guise, chef de la Ligue catholique, veut se servir des galeries souterraines d’Ault pour abriter un complot dont le but est l’assassinat d’Élisabeth Ire d’Angleterre la protestante. Joseph, Jésuite mathématicien, astronome et astrologue, lui est envoyé pour organiser la base. Les signes ont prévenu, l’homme du marché a prévenu, mais personne n’y a cru… L’ouragan est arrivé et il a anéanti tous les espoirs, comblé le port, englouti la ville basse et l’église Sainte-Marie, la falaise s’est écroulée sur les maisons des pêcheurs… Victor Hugo, lors d’un voyage sur la côte picarde en 1837, fut ému par le témoignage d’une vieille femme qui, dans sa jeunesse, avait vu le clocher de l’église Sainte-Marie dépassant des flots. Il a raconté ce drame dans une longue lettre à sa femme.
Sylvette Mathieu propose à travers ce texte palpitant de vivre les derniers moments de la ville basse d’Ault qui fut engloutie par la mer à la fin du XVIe siècle. Contrairement à la légende de la ville d’Ys, c’est un fait historique acquis tout comme l’existence d’un beffroi ecclésiastique ou la présence de muches (refuges souterrains) uniques en Picardie maritime. L’auteure nous emmène dans sa quête, sur le terrain auprès des habitants, de ce patrimoine oublié mais exceptionnel de la ville d’Ault.
Cet ouvrage richement illustré et totalement inédit est consacré aux jeux traditionnels et populaires de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. Certains sont encore bien présents aujourd’hui et connaissent même un regain d’intérêt particulièrement vivace comme pour le jeux de l’assiette en Picardie ou la boule plate dans la région de Lille-Roubaix-Tourcoing. Ce livre propose un panorama de ces jeux qu’ils soient avec animaux comme les combats de coq, la colombophilie ou le tir à l’oie, des jeux de lancer comme le jeu d’écu, le javelot, le billon…, des jeux de boules comme les boules plates, les quilles du Ponthieu et de Thiérache ou les différents jeux d’estaminets. Les jeux sont montrés dans leur environnement avec leur histoire, leurs règles et leur évolution.
Cet livre est le fruit d’un important travail de collectage de plusieurs décennies avec des reportages, des témoignages et des documents souvent inédits. Il donne les clefs indispensables à la compréhension et la préservation de ce patrimoine de la culture populaire des régions du Nord de la France.
208 pages au format 20 x 26 cm – 24,40 € – ISBN 978-2-917621-02-8